S'éclater au travail
Je suis rentrée dans la boîte où je travaille en 2009.
Depuis, l'intégralité de mes collègues à été renouvelée (ça fait bizarre de se dire qu'on est la plus ancienne), et mes supérieurs N1 et N2 ont changé trois fois chacun.
Depuis 2009 et jusqu'à l'an dernier, je considérais mon travail comme "alimentaire" : une paye un peu au dessus du SMIC, des horaires de bureau, pas mal de vacances et des chefs successifs pas trop pénibles. Mais je ne pouvais pas franchement dire que j'allais au boulot avec plaisir ni que je m'y épanouissais.
L'an dernier, nous nous sommes retrouvés avec une nouvelle collègue (encore) et sans chef sur place : plus de N1 et un N2 à trois heures de route.
Nous nous sommes découvert une vraie cohésion d'équipe et un plaisir partagé à travailler ensemble. Même si mes missions n'avaient toujours rien de passionnant, j'aimais retrouver mes collègues et l'absence de chef enlevait toute pression.
Depuis septembre, nous avons à nouveau un N1 et j'ai depuis découvert ce qu'on appelle un bon chef. Nous avons plein de nouveaux projets, tous plus intéressants les uns que les autres, une grande partie de mes missions a évolué vers ce qui est à la base mon corps de métier (et qui me manquait), il nous fait confiance et connaît notre valeur au travail. Le tout sans être pénible sur les à côtés (nous avons chacun choisi nos horaires, nous posons nos vacances quand nous voulons et des ajustements ponctuels ne lui posent aucun soucis).
Alors oui, depuis septembre, je m'éclate au travail. Il m'aura fallu de la patience (et peu voire pas d'autres possibilités) pour en arriver là mais aujourd'hui, je ne regrette pas. Bien sûr, le rythme est beaucoup plus soutenu et tout ne me plaît pas.
Mais je vais chaque jour au travail avec plaisir, plaisir des projets sur lesquels je vais travailler, plaisir de retrouver mes collègues, plaisir d'enfin me sentir comme une vraie professionnelle.
Ma seule crainte aujourd'hui, c'est de savoir combien de temps ça va durer. Parce que maintenant que j'y ai goûté, je ne suis pas sûre de pouvoir supporter un retour en arrière.
Alors il sera peut-être temps pour moi de changer...
Depuis, l'intégralité de mes collègues à été renouvelée (ça fait bizarre de se dire qu'on est la plus ancienne), et mes supérieurs N1 et N2 ont changé trois fois chacun.
Depuis 2009 et jusqu'à l'an dernier, je considérais mon travail comme "alimentaire" : une paye un peu au dessus du SMIC, des horaires de bureau, pas mal de vacances et des chefs successifs pas trop pénibles. Mais je ne pouvais pas franchement dire que j'allais au boulot avec plaisir ni que je m'y épanouissais.
L'an dernier, nous nous sommes retrouvés avec une nouvelle collègue (encore) et sans chef sur place : plus de N1 et un N2 à trois heures de route.
Nous nous sommes découvert une vraie cohésion d'équipe et un plaisir partagé à travailler ensemble. Même si mes missions n'avaient toujours rien de passionnant, j'aimais retrouver mes collègues et l'absence de chef enlevait toute pression.
Depuis septembre, nous avons à nouveau un N1 et j'ai depuis découvert ce qu'on appelle un bon chef. Nous avons plein de nouveaux projets, tous plus intéressants les uns que les autres, une grande partie de mes missions a évolué vers ce qui est à la base mon corps de métier (et qui me manquait), il nous fait confiance et connaît notre valeur au travail. Le tout sans être pénible sur les à côtés (nous avons chacun choisi nos horaires, nous posons nos vacances quand nous voulons et des ajustements ponctuels ne lui posent aucun soucis).
Alors oui, depuis septembre, je m'éclate au travail. Il m'aura fallu de la patience (et peu voire pas d'autres possibilités) pour en arriver là mais aujourd'hui, je ne regrette pas. Bien sûr, le rythme est beaucoup plus soutenu et tout ne me plaît pas.
Mais je vais chaque jour au travail avec plaisir, plaisir des projets sur lesquels je vais travailler, plaisir de retrouver mes collègues, plaisir d'enfin me sentir comme une vraie professionnelle.
Ma seule crainte aujourd'hui, c'est de savoir combien de temps ça va durer. Parce que maintenant que j'y ai goûté, je ne suis pas sûre de pouvoir supporter un retour en arrière.
Alors il sera peut-être temps pour moi de changer...
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