La propreté en 5 règles


Si vous me suivez depuis longtemps, vous savez combien ce fut compliqué pour Poulet de devenir propre (je vous racontais ça ici et ).
Du coup, je n'avais pas hâte de recommencer avec Poussin.

Pourtant, contre toute attente, l'acquisition de la propreté a été rapide et s'est faite sans heurts. En un mois, Poussin est passé du refus quasi systématique  des toilettes ou du pot à zéro couche, même la nuit.
Forte de cette nouvelle victoire, je vais vous donner les 5 règles qui, selon moi, sont essentielles à la propreté.

1. Admettre que c'est l'enfant qui décide

Je crois que c'est la première règle à intégrer. Votre enfant a beau être prêt physiquement (belle-maman me le dit depuis que Poussin sait monter les escaliers, soit depuis presque deux ans), s'il n'en a pas envie, il ne sera pas propre ! Vous pouvez le mettre en slip ou tout nu, le laisser dans son pipi, le gronder, le féliciter, s'il ne veut pas aller sur les toilettes ou le pot, il n'ira pas !
Alors quoi, on attend sans rien faire ? Si votre enfant est de tout début d'année ou si vous ne pensez pas le scolariser en première année de maternelle, j'ai envie de vous répondre oui.
Si par contre l'échéance de la rentrée se rapproche et que votre enfant n'est toujours pas propre, alors il va falloir l'accompagner et c'est là que les 4 règles suivantes vous seront utiles.

2. Ne pas (le) stresser

Oui, je sais, c'est facile à dire, surtout quand l'école vous a annoncé qu'au bout de trois accidents, votre loulou ne sera pas repris en classe pendant un mois (d'ailleurs, je pense que ce n'est pas très légal comme pratique et qu'en plus, ça n'a pas de sens, Poulet aillant eu plusieurs accidents la première semaine puis plus aucun à partir de la semaine suivante). Donc oui, VOUS stressez. Mais essayez de ne pas LE stresser !
Ça peut l'angoisser et générer le comportement inverse que celui que vous attendez. Ça peut aussi devenir pour lui un moyen de marquer son opposition (qu'il exprime volontiers entre deux et trois ans).

3. Lui montrer l'exemple

J'ai remarqué avec Poussin qu'il allait plus volontiers aux toilettes si je lui dit "je vais faire pipi, tu veux y aller aussi ?" que si je lui demande "tu veux faire pipi?". Et c'est en regardant son frère qu'il a appris à faire pipi debout.
Donc, le mieux c'est de lui dire quand vous allez aux toilettes et le laisser vous accompagner s'il en a envie (et oui, dire adieu à votre dernier bastion de tranquillité) (si vous aviez réussi à le préserver) (moi je l'ai perdu depuis très longtemps).

4. Lui donner envie

Il existe plusieurs façons d'inciter votre petit bout à aller sur le pot. Mais il faut garder en tête la règle n°1 et ne pas désespérer. Chaque enfant est unique et sera plus sensible à certains arguments qu'à d'autres. Et les effets ne seront pas forcément immédiats alors même que l'idée fera son chemin dans l'esprit de votre enfant.
Pour lui donner envie d'être propre, vous pouvez d'abord lui expliquer qu'à l'école, les enfants vont aux toilettes et n'ont plus de couches. Et l'école c'est merveilleux !! Il y a des jeux, d'autres enfants, son frère, sa cousine, il va apprendre plein de​ choses, etc.
Être propre, c'est aussi être grand. Comme ta sœur, comme papa, comme maman, comme les super-héros, les pompiers, les princesses, ...
Pour Poussin, j'ai également acheté des slips Pat'Patrouille (le lot de 7 à 3€ au supermarché). "Mais attention, il ne faut pas faire pipi sur Marcus". Oui, je sais, c'est moche, mais ça marche !
Et ma mamie avait mis en place, chez elle, un système de récompenses quand Poulet était petit : un pipi dans le toilettes = un raisin sec. Ça a tellement bien marché que la première chose qu'il fait quand on arrive là bas, même encore aujourd'hui, c'est d'aller aux WC puis de demander son raisin.
Pensez aussi, évidemment, à le féliciter quand il réussi ! Et n'hésitez pas à en faire des caisses, il faut qu'il ait envie de recommencer !

5. Lui faire confiance

Ça rejoint la première règle mais je crois que parfois, on doute trop d'eux (même si on ne leur montre pas).
Vous pouvez par exemple le laisser libre de choisir entre slip et couche ( les premières semaines de propreté), lui laissant la possibilité de progresser selon son rythme. Ça aide également en cas de difficulté avec la grosse commission. On l'a fait avec Poussin et il a demandé, dès les premiers jours de propreté, à ne plus avoir de couches à la sieste puis la nuit.  J'étais un peu inquiète, mais son père lui a fait confiance, du coup moi aussi, et pour le moment, aucun accident n'est à déplorer.
On l'a juste accompagné en lui mettant le pot dans sa chambre.

Et donc depuis, il n'y a plus de couche à la maison (enfin si, il en reste quelques unes dans sa commode mais elles ne servent plus).
Et moi j'hésite entre la danse de la joie et une bonne grosse déprime de ne plus avoir de bébé...

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