Un joli week-end
Après une
fin de semaine terrible de tristesse, de violence, de haine est arrivé un joli
week-end.
Avant tout
au niveau national et international avec cet élan de solidarité, tous ces gens
dans la rue, ces hommes politiques unis (au moins le temps d’une journée) et un
seul mot d’ordre, ou plutôt trois : liberté, égalité, fraternité !
Mais
également à notre petit niveau, celui de la famille Poulailler.
Ça a
commencé vendredi soir par Papa Coq qui est rentré tôt et ça nous fait toujours
plaisir, ce petit rab de temps ensemble.
Puis samedi
matin, où j’ai commencé ma journée par des câlins-déjeuners avec Poussin et
Poulet avant de découvrir que Poussin avait fait sa première dent.
(Alors là,
petite parenthèse : cette première dent, à sept mois, ça peut paraître
banal. Sauf que dans la famille de Papa Coq, on est édenté jusqu’à sa première
bougie. Poulet a eu sa première dent à 13 mois ! Alors, 5 mois d’avance sur la moyenne
familiale, c’est une belle performance. Bravo mon Poussin !)
La journée
de samedi s’est poursuivie avec la visite de mes parents, le coffre rempli des
cadeaux que nous n’avions pas pu ramener.
Poulet a fêté
Noël une deuxième fois ! Depuis, il ne joue plus qu’avec sa cuisine, ses
outils et son camion poubelle (mais d’où vient donc cette fascination des
enfants pour les camions poubelles ?).
Et elle s’est
terminée par une délicieuse pizza et la promesse d’une grasse mat le lendemain.
J’ai donc
commencé ce beau dimanche par dormir ! Avec Papa Coq, nous avons décidé de
nous lever un jour chacun le week-end pour permettre à l’autre de dormir. Nous
faisons cela depuis que Poulet est tout petit et ça fonctionne très bien.
Quand je me
suis levée – je ne vous dit pas à quel heure, c’est indécent – j’ai vu qu’il
faisait un temps magnifique.
Je suis
allée courir, ce qui, malgré la boue, m’a fait un bien fou !
La journée s’est
ensuite déroulée doucement – enfin, toujours trop vite, comme tous les
dimanches – entre balade et petits pots pour finir dans le canapé, devant le
retour de Karambolage et de Personne ne bouge.
Vous avez
sûrement noté l’absence de manifestation chez la famille Poulailler dans ce
week-end. N’y voyez en aucun cas un signe d’indifférence. J’ai manifesté et je
continuerai de manifester ma solidarité envers Charlie et mes engagements d’une
autre manière.
Seulement, nous
avons fait le choix de ne pas expliquer à Poulet les événements. Nous le
trouvons trop petit pour découvrir que les sorcières et les ogres sont bien
gentils à côté de certains hommes. Nous lui expliquerons toutes ces choses
quand son âge lui permettra de les comprendre, si tant est qu’on puisse
comprendre de tels actes.
Et partager
ce bon week-end avec vous, c’est un peu ma manière de célébrer la vie, malgré
les fous et les horreurs qu’ils peuvent commettre.
Bonne semaine!
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